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Lost-Kathleen

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Création : 17/11/2012 à 17:56 Mise à jour : 20/12/2014 à 07:02

« Die, bitch. I hate you, you're a slut. »

« Die, bitch. I hate you, you're a slut. »






Nous étions le dimanche soir, la veille de mon retour au collège, et j'angoissais. Quelles seraient la réactions des gens ? Qui va me juger? Positivement ou négativement? Je stress, j'ai peur. Peur d'être rejeté suite à mes actes. Après tout, je n'ai moi-même pas vraiment compris pourquoi j'avais fais ça, alors les autres devraient comprendre encore moins...

Il faut que j'arrête d'angoisser pour ça, tout va bien se passer!

- Ma puce, qu'est-ce qui t'arrives, je vois bien que tu te sens pas bien...
- J'ai peur mamie.. Peur que les gens me rejette pour ce que j'ai fais ! J'ai peur qu'il ne me voient plus comme celles que j'étais avant, et pourtant je suis restée la même!
- Ne t'inquiète pas pour ça ma chérie, si ces gens t'aiment vraiment, ils ne te lâcheront pas, et ils sauront que tu n'as pas changé !
- Merci de me remonter le moral ...
- Une grand-mère c'est fait pour ça ! Allez, câlin?
- Câlin!

C'était notre petit réflexe avec elle, de temps en temps, quand l'une sentait que l'autre en avait besoin. Peu de personnes ont cette relation petite fille-grand mère si proche, elle est a nous seules et j'espère que cela n'est pas près de changer, car je ne sais ce que je ferais sans elle.
Je partis me coucher, après m'être doucher, brosser les dents et avoir préparer mon sac pour le lendemain.
Je n'ai réussi à dormir de la nuit, je ne pouvais pas, je ne fais que des cauchemars. Des cauchemars horribles où tout le monde m'humiliait, et me mettait de côté, c'était affreux.
 

[ Rêve de Kathleen]

- Dégage l'anorexique là, pousse-toi de mon chemin!

Medhi me poussait.

- Qu'est-ce que tu fous encore ici ? J'aurais aimé que tu crèves, décidément t'es bonne à rien, tu échoues même à une tentative de suicide, sérieux va crever!

Il me fit tomber à terre, et me rua de coups.

J'étais en sang, je manquais énormément d'oxygène. Je n'arrivais plus à respirer, ni même à bouger. Je sentis mes yeux se refermer lentement.

[ Fin du rêve de Kathleen]
 

Je pleurais, pleurais à n'en plus finir.
Chacun de mes rêves étaient différents, mais dans tous, j'étais humiliée et ruée de coups. Je n'avais plus peur, non, c'était pire que ce sentiment. Je ne pourrais même pas le définir, c'est affreux.

Pourtant, à 6h, le réveil sonna comme prévu, et je n'avais pas dormi de la nuit, à cause de tous ces cauchemars.

J'essayai de me lever,  mais je retombai aussi sec. Mes jambes tremblaient, et mon corps ne pouvait compter sur elles. J'attendis alors quelques minutes, et ré-essaya de me lever, avec succès cette fois-ci.

Je me dirigeai directement vers la salle de bain, mais ma grand-mère, déjà levée, m'intercepta au passage.

- Hep hep hep jeune fille, tu ne crois tout de même pas que je vais te laisser ne rien manger ?
- J'ai pas faim mamie...
- Alors là, je n'en ai rien à faire, tu manges, un point c'est tout. Tu es encore trop faible pour te permettre de ne pas manger, et ça tu le sais. Tu n'as pas envie de t'évanouir en cours ? Donc mange, et j'irais jusqu'à vérifier comme les gosses si il le faut.
- Ok... dis-je en soupirant.

Je mangeais donc comme ma grand-mère me l'avait demandé, puis je partis vite vers la salle de bain. Je ne manquai pas bien sûr de sentir mes jambes valser car j'étais trop speed, et je devais aller lentement pour ne pas tomber.
Je me préparai, tout bien, tout beau.

Je m'habillai d'un slim gris clair, suivi d'un top blanc avec le signe de l'infini avec des motifs imprimés à l'intérieur. Je choisis de mettre des victorias grises aux pieds. Pour ce qui est du maquillage, je décidai de me faire un smokie. Et comme simple coiffure, je me fis une tresse décoiffée.

J'étais prête, je pris donc mon sac de cours, et attendis un peu avant de sortir de la maison afin de ne pas arriver trop tôt au collège et devoir attendre dehors.

A 7h50, je partis de chez moi, et partis en direction du collège
.
Devant celui-ci, je retrouvais tout le monde:
Manu, Lina, Amandine, Suzanne, Charline, Léa, Quentin, Théo, Baptiste, Lilian, etc ...

Je les pris un à un dans les bras, et ils me firent tous un tas de bisous et de câlins.

Nous entendîmes la sonnerie sonner bien trop tôt, mais nous étions obligés après tout, donc nous nous quittâmes en nous promettant de nous retrouver à la pause.

De 8h00à 10h00, j'avais technologie.
Ouah, quelle classe, j'adore ! Non mais je blague hein, quelle horreur. De plus, je déteste le prof avec ses cheveux gras, et qui engueule tout le monde à chaque cours.
Et c'est parti pour 2 heures d'enfer, mais Lina est à mes côtés donc tout ira bien!
Je vous laisse, je vous retrouve quand le cours sera fini !
 

[ Ellipse temporelle de 2h00]
 
 

Ouf, enfin fini, ce calvaire. Quelques minutes de plus et j'aurais pété un câble, quel prof ignoble! Déjà que je ne supporte pas la matière, mais alors là le prof, je le déteste !
Bon, juste après nous avons mathématiques, la matière que je déteste le plus au monde... Avec 6,67 de moyenne dans cette matière, je ne fais pas la plus forte de la classe...

J'aime bien le professeur, il est jeune et aime rigoler avec nous, de plus il est plutôt mignon, et taquine souvent les élèves!
Quand la sonnerie retentit, notre classe de 3eE se rangea donc devant la porte de la classe.

- Entrez, je vous prie, dit le professeur.

Tous les élèves de la classe rentrèrent dans un bruit assourdissent.
Nous restâmes debout devant la chaise, attendants l'autorisation de s'asseoir du professeur.

-  Vous pouvez vous asseoir.

J'ouvris mon sac, sortis mon carnet, mon classeur, mes exos et ma calculatrice.

- Alors Kathleen, tu vas bien depuis la dernière fois ? me dit-il en me souriant gentiment.
- Je suis encore un peu faible, mais tout va bien!
- Très bien, alors je suis content !
- Moi aussi monsieur, moi aussi ! dis-je en souriant.

Le professeur vérifia les exercices, tout le monde les avaient fait pour une fois, ce qui étonna le prof :

- Wouah, je pense qu'aujourd'hui vous pouvez tous vous applaudir ! C'est le retour de votre chère Kathleen qui vous a motivés à ce point ?
- Vous ne pouvez pas vous rendre compte, monsieur ! dit Rémi.

La classe rigola sur l'air où Rémi avait parlé.
Je souris. Cela me faisait plaisir de savoir que quelques personnes m'aimaient tout de même encore !

- Bon, Kathleen, comme je sais que tu adores les maths, viens au tableau me calculer la longueur de l'hypoténuse du triangle IJK!
- Oh non, monsieur, s'il vous plaît ...
- Il faut bien fêter ton retour!
- Amenez le champagne si vous voulez, mais me donnez pas le feutre pour écrire!
- Allez, arrête de négocier, tu vas au tableau! dit-il en rigolant
Je soupirais
- Bon, je vais t'aider, par quoi commences-tu ?
- Euuuuuh...

(Rappelles-toi Kathleen, épates-les, que faut-il faire en premier ? Ah oui !)

- Je dois marqué :  " Dans le triangle IJK, rectangle en J."
- Ouah, bravo, vraiment c'est super ! Continue.
- " D'après le théorème de Pythagore.
JK²=IK²+IJ².
JK²= 8²+2².
JK²= 64+4.
JK²= 68.
JK= ¯\/¯¯¯68=8,246211251 cm
 

- Très bien ! Maintenant, si je te dis d'arrondir au mm, tu me dis quoi ?
- Euh... 8,2, parce que le chiffre d'après est inférieur à 5 donc on garde le même chiffre!
- Et bien et bien et bien ! Si tu continues comme ça ta moyenne va beaucoup augmentée !
- J'espère...

J'étais fière de moi, à vrai dire, c'était la première fois que j'arrivais à comprendre un truc pareil !

Nous passâmes toute l'heure à faire des exercices de "révision" comme il les appelaient, même si pour moi ceux sont plutôt des exos d'apprentissage, en vue du futur contrôle.

Quand la sonnerie retentit, j'attendis les filles à la porte.

Amandine me prit dans les bras, et me dis :
- Je t'aiiiiiiiiiime bébou d'amour!
- Je t'aime aussi ma petite Didine !

Elle me dessera de son étreinte, et Lina me dit:
- Kathleen je peux te parler s'il te plaît ?
-Oui, j'arrive ! lui répondis-je.
 

Nous nous éloignâmes de quelques mètres, et elle commença:
- Ecoute Kathleen, je ne vais pas te mentir et te dire ce que j'ai entendu, mais je veux que tu me promettes que tu ne te gâcheras pas la vie pour une histoire de ce type, tu me le promets?

- J'essayerais.
- Promets-le moi.
- Je te le promets.

- Bon, et bien tout à l'heure, j'ai entendu une discussion entre Amandine et Suzanne...

- En quoi ça me regarde ?
- Laisse-moi finir s'il te plaît. Je disais donc, j'ai entendu une de leurs discussions, et je vais te dire ce qu'elles disaient. C'était méchant, et répugnants. Je te dis ça car ces propos étaient sur toi. Je me souviens, c'est Amandine qui a commencé à parler... Et Suzanne a suivi...
 

[ Flashback-cours de mathématiques]

[ Du point de vue de Lina]
Je rigolais en voyant la scène de Kathleen au tableau et du prof de maths, quand j'entendis des chuchotements:
- Psiit, psiiit Suzanne !
- Quoi ?!
- Parle pas trop fort, parle pas trop fort !
- D'accord, qu'est-ce que tu veux ?

- Tu trouves pas que Kathleen c'est une grosse salope ?
- Pourquoi tu dis ça ?

- Genre, elle fait sa malheureuse à se mutiler, et en faisant sa crise pour aller à l'hôpital, mais j'suis sûr qu'en dehors de ça elle veut sauter tous les mecs et tout ça !
- T'es sérieuse toi ?! Pourquoi tu dis ça ?!

- Bah genre t'as pas vu qu'elle parle à tous les mecs et tout, elle fait trop sa salope en mettant des jeans hyper moulants, et des décolletés t'sais!
- Ah ouais quand tu l'dis on remarque t'as raison, c'est une grosse trainée c'te meuf, comment on fait pour rester amies avec elle, sérieux ? Ca va nuir à notre belle réputation tout ça!

- Ouais, faut s'en débarrasser au plus vite, dis Amandine. Mais pas tout de suite, j'ai prévu qu'elle souffre un peu avant, histoire de payer pour ce qu'elle fait.

- Qu'est-ce que tu veux faire ?
- Oh tu verras bien assez tôt...
 

[ Fin du flash-back].
 

[ Du point de vue de Kathleen]

- Elles ont dits ça ?! ... lui demandais-je.

- Oui, peut-être pas mot pour mot, mais c'était ça...

- Oh putain, je les croyais pas comme ça... Et dire que je les croyais être mes amies.. Et tout à l'heure, Amandine qui me saute dans les bras et tout... Lina, faut que je fasse quelque chose!

- Je suis d'accord avec toi. Tu veux aller les voir ?

- Oui, j'y vais tout de suite, je peux pas attendre d'être dehors c'est impossible..

Moi et Lina parcoururent les mètres qui nous séparaient entre Amandine et Suzanne.

- Meufs, faut que j'vous parle y a comme un gros problème.
- Ah bon ? Lequel ? dit Amandine.

- Lequel ? Tu t'fous de ma gueule là ? Tu vois vraiment pas c'est quoi le problème ?! Mais putain c'est toi le problème ! T'as que ça à faire de ta vie que de dire de la merde derrière les gens ?! Non, ça n'est pas moi qui m'habille en mini jupe ras-la-moule en hiver avec -5° degrés dehors, juste pour draguer les mecs ! Je suis une salope ?! Mais putain meuf, tu ne t'es jamais regardé dans la glace?! Parler dans la gueule des gens, tu trouves ça marrant ?! T'es pas assez grande pour venir devant moi, et le dire en face ? Franchement meuf, là tu me fais pitié, sérieusement, vas retourner faire les trottoirs!

- Kathleen, calme-toi un peu s'il te plaît... dit Lina.

- Non je me calme pas ! Et toi là,  grosse pute va ! T'as que ça à faire de croire tout ce qu'on te dit ? Tu ne peux pas te créer tes propres opinions, t'es obligé d'aller jouer au lèche-cul ?! Moi j'vous dis tout de suite bande de trainées, vous ferez pas long feu dans la vie!
 

Amandine, commença à s'énerver, mais n'était pas très convaincante avec sa voix de caniche enragé :

- Nan mais pour qui tu te prends à me parler comme ça toi ?! T'as cru j'étais qui ?! Nan moi tu vois j'ai tout l'argent qu'il me faut alors ferme ta gueule!
- Et je peux savoir ce que l'argent à avoir dans cette histoire ? demandais-je.
- Mais tout pov' fille ! Moi je suis classe, toi t'es hasbeen, tu comprends ça ?!

Enervée, je lui lançais un coup de poing en pleine figure.

Lina accourue chercher le professeur de la salle la plus proche : C'était celle de M. Lévana.

Une bagarre avait commencé à éclater entre moi et Amandine, on voyait du sang couler de son nez, et personellement, j'avais pris des coups partout, j'étais rouge, et du sang coulait de mes lèvres.

- Oh les filles stop, calmez-vous ! dit Mr Lévana.
Voyant qu'aucunes de nous deux ne l'écoutait, il commença à avancer, et essaya de nous séparer, mais sans résultat étant donné la force des coups que nous donnions. Il recevait d'ailleurs une partie des coups mais ne dit rien.

Au bout de quelques minutes, le professeur d'Histoire réussi tout de même à nous séparer.

- Amandine, tu descends voir la CPE, Suzanne accompagne-là. Kathleen, en revanche, tu viens dans ma salle, il faut qu'on parle ! Merci Lina de m'avoir alerter, tu as fais preuve d'une grande maturité ! Vas rejoindre tes camarades de classe, Kathleen reviendras je ne sais pas encore quand.
- D'accord, à tout à l'heure monsieur !

- A tout à l'heure !

--------------------------
Voilà le chapitre tant attendu ! Qu'en pensez-vous ?
Le chapitre est bof, l'action n'arrive que vers la fin!
A votre avis, que Sébastien va dire à Kathleen?
Quels sont vos avis sur le chapitre?
Comme la dernière fois, ceux qui veulent être prévenus doivent kiffer cet article, et uniquement cet article! Suite à 15 coms et 20 kiff
Bisous à toutes !

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#Posté le mardi 04 décembre 2012 14:41

Modifié le samedi 20 décembre 2014 06:17

«Souriante à l'extérieur, détruite de l'intérieur»

«Souriante à l'extérieur, détruite de l'intérieur»



-Qu'est-ce qu'il t'arrive Kathleen ?
- Je n'ai rien.
- Je vois bien qu'il y a quelque chose...
- Non; vous ne voyez rien.
- Kathleen... dit Mr. Lévana en soupirant.

- Je vous connaîs, vous, les professeurs désormais. Vous faites les gens simpas devant nous, mais à la fin vous ne dites que de la merde derrière nous. Alors vous croyez vraiment que je vais vous dévoilez ma vie, ce que je vis, ce que je ressens, pour que vous alliez le répétez à tous les professeurs de ce bahut ? Ne rêvez pas trop monsieur.

- Qui t'as dis que tous les professeurs étaient tous pareils ? Qui t'as dis que j'étais pareil ?

- Les enseignants sont tous les mêmes.
- Tous les mêmes ?

- Oui, j'ai appris à les connaître. Vous savez, j'étais déléguée l'année dernière. Les profs nous déchiraient aux conseils de classe alors que devant nous, il étaient simpas. Je ne referais plus avoir une deuxième fois, c'est terminé désormais.

- Tu veux que je te prouves que je ne suis pas pareil, et que les professeurs ne sont pas tous comme ça ?
- Oui, allez-y.

- Et bien voilà : Je m'appelle Sébastien, j'ai eu 30 ans le 29 Août. Je suis le troisième d'une famille de 5 enfants. 4 garçons et une fille. Je suis né le 29 août 1982 à Marseille, mes parents et ma famille entière vivent d'ailleurs encore là-bas. Je suis arrivée en région parisienne il y a 5 ans, et je suis prof depuis 7 ans. J'ai fais ce métier car je suis passionnée d'histoire depuis mon plus jeune âge. J'adore visité les monuments historiques, comme les châteaux, en ruine ou non, ça me fait sentir plus vivant que jamais. J'étais un cancre au collège, je foutais rien, je faisais que des conneries, je faisais chier le monde. Mais en histoire, j'avais dans les 18 de moyenne.
Alors maintenant que tu sais à peu près tout de moi, tu me fais confiance ?

- Oui....
- Alors ?
- Je ne peux pas te dire pourquoi, enfin pas la raison complète....
- Ne dis que ce que tu veux me dire.

- J'ai fais ça parce que j'avais changé. Les gens, mes amis, ma grand-mère ne me reconnaissait plus. J'étais devenu un corps, mon âme était parti en même temps que mon coeur. Je ne dormais plus de la nuit, je n'écoutais plus personne. Je me mutilais déjà depuis pas mal de temps, certaines personnes l'avaient remarquées mais personne n'avait bougé pour me faire arrêter. Et quand on commence, la mutilation devient une dépendance, on ne peut plus s'arrêter. Beaucoup de personnes ne comprennent pas ça. Mais la mutilation est avant tout un appel à l'aide, on ne se mutile pas pour montrer aux gens que nous sommes fortes, mais nous nous mutilons pour atténuer notre souffrance, et dire aux gens que nous ne sommes pas si présentes, et heureuses que ça. Les gens qui se moquent de ça ne se rendent pas compte de ce que tout cela peut provoquer. Insomnies, tentatives de suicide, alcool, drogues... Le fait d'être mal dans sa peau peut provoquer tout cela. La suite de cette histoire si vite commencée, c'est la mort. Les gens qui venaient nous voir pour nous insulter ou bien se moquer, viennent désormais nous voir dans un cimetière, devant une tombe. Les gens ne comprennent pas le poids de leurs mots, ils ne savent pas combien ça peut faire mal pour un adolescent de quelques années. Beaucoup, au fur et à mesure du temps, se construisent une carapace et ne font plus confiance à personne. Même à leur famille, c'est grave, très grave. Je ne vous demande pas de nous prendre ne pitié, mais juste de comprendre ce message, de nous comprendre.

Un blanc s'installa dans la salle durant quelques minutes.
- Désolé, je n'aurais jamais du vous dire ça... dis-je en sortant de la salle en courant.
Les couloir étaient vides, en même temps la fin des cours avait sonné depuis longtemps.
- Kathleen, Kathleen

Je me retournai, et vis M. Lévana, enfin Sébastien, se dépêcher, essayant de me rattraper.

Je retournais mon dos, et continua à marcher, jusqu'à ce que je le sentis derrière moi, je sentais son souffle.

Il me prit l'épaule et me retourna. Je regardai mes pieds, et je compris que dans ces sortes de moments, ils sont très captivants mes peutons.

Sébastien me leva le menton avec sa main, et me regarda dans les yeux.

- Je te comprends Kathleen... Ne crois pas que tu me dégoutes, ou autres sentiments de ce genre. Je te respecte, je respecte ton choix. Promets-moi juste une chose. Ne recommence plus jamais cela. Je sais que te dire ça est inutile car tu ne cesseras pas. Mais c'est plus un conseil qu'un ordre que je te demande. Plus tard, tes enfants et ton mari te demandera ce que sont ces cicatrices sur ton poignets, ou même à d'autres endroits de ton corps. Que leurs répondras-tu ?

- Que leur maman, ou leur femme a été brisé durant un bon moment, mais qu'elle va mieux.
- Qui te dit que si tu continues, tu iras mieux ?
- Je le sais, c'est tout.

- Et moi je sais que si tu continues cette connerie, tu n'iras pas mieux, au contraire. Tu as eu une réelle chance, tu auras pu mourir la dernière fois, mais le destin savait que tu ne méritais pas de mourir si jeune. Mais qui te dis que la prochaine fois, il sera encore avec toi, ce destin?
Je me tus. Je savais qu'il avait raison, mais je ne veux en aucun cas lui donner raison, la partie serait trop belle..
- Laissez-moi, dis-je en commençant à pleurer, et partant vite.

Je n'eus le temps de faire demi-tour, Mr Lévana me prit fortement par la main et me retourna.

Je me retrouvai à quelques centimètres de son visage.

Nous restâmes à nous regarder dans les yeux durant quelques minutes, aucun n'osait bouger.

Il avança ses lèvres des miennes, mais au dernier moment, je me reculai en arrière.

- Désolé...

Et je partis en courant, sortis du collège et rentra vite chez ma grand-mère.

Je refermais la porte derrière moi, et m'asseya contre celle-ci, en pleurant.

- Ma chérie, qu'est-ce qui se passe?
- Rien, je vais bien.. dis-je en sanglotant.
- Tu me prends pour une cruche ? Je veux savoir ce qui t'arrives ma belle.
- Je suis amoureuse et ça fait mal....
- Mais pourquoi ? L'amour est la plus belle chose que Dieu ait créer.
- Pas quand on même quelqu'un qui a 16 ans de plus que nous, et qui est notre professeur d'histoire.
Mamie mit plusieurs minutes à comprendre ce que je venais de dire.

-  " L'amour n'a pas d'âge ni de temps, il peut naître comme mourir à tout moment."

- L'amour n'a pas d'âge tu dis ?

- Bien sûr, quand on aime vraiment, l'amour n'a pas d'âge.

- Mais mamie, il a 30 ans ! Et moi 16! 14 ans nous séparent ! Il a vécu énormément de choses dans sa vie, et moi je viens seulement de la débuter...

- Ma chérie, ne te dis pas ça, comme je te le répète, l'amour n'a pas d'âge.  Donc maintenant, vire-moi ces grosses larmes de ton si beau visage, et remets tes chaussures, on va se faire un petit restaurant, car je te rappelle qu'il est quand même 20h.
- Mon ventre le sent, oui, dis-je en rigolant.
- Je te préfère avec le sourire !

Je mis mes chaussures, effaça les tâches de crayon qui avait coulées, me re-maquilla, mis mon manteau, puis je partis avec ma grand-mère.


- Bonjour monsieur, je voudrais une table pour deux personnes s'il vous plaît. Est-ce possible ?
- Bien sûr, suivez-moi !

Le serveur nous emmena dans un coin de mon restaurant préféré, le David's.
Il nous demanda ce que nous souhaitions commander pour l'apérétif.

- Qu'est-ce que tu veux à boire ma chérie ?
- Un coca s'il vous plaît !
- Et je voudrais  un baby s'il vous plaît.
- C'est noté, je vous apporte ça tout de suite, dis le serveur.

- Alors ma chérie, dis-moi, il est comment cet homme ?
- Il est grand, brun, deux yeux marrons avec des étincelles à l'intérieur...
- Deux yeux ? Non? Il a deux yeux ? Je ne te crois pas, dit-elle en commençant à rire.

- Très drôle ! Bref, je disais qu'il avait des yeux magnifiques, tout le monde est obligé de s'y perdre au moins une fois dans sa vie. Il est gentil, marrant, il a toutes les qualitées requises... Par contre il est très têtu...
- Pourquoi ?

- Il m'a demandé pourquoi je m'étais.... mutilé... Et il a insisté jusqu'à je lui dise pourquoi.
- Et pourquoi t'as t-il parlé en privé mademoiselle ?
- Parce que je me suis battue avec Amandine...
- Quoi ? Mais pourquoi , c'est une fille charmante !

- C'était, une fille charmante! Elle n'a dit que de la merde sur moi, elle m'a insulté de tous les noms derrière mon dos...

- Oh quelle salope ! N'écoute rien de ce qu'elle t'as dis ma belle, ne la crois surtout pas, elle vaut bien moins que toi ! Moi, je suis fière de toi ma belle, je suis fière d'avoir une petite fille aussi sublime.

- Merci mamie, je t'aime tu sais !
- Moi aussi, je t'aime !
- Jusqu'aux étoiles ? lui demandais-je.
- Jusqu'aux étoiles !

Elle me prit dans les bras et une larme s'échappa de mon oeil droit, comme une larme de bonheur.


------------------------
Alors, qu'en dites vous de ce chapitre ?
Vos avis, vos remarques ?
Vous attendiez-vous à cela ?
Comme les chapitres derniers, aimez cet article pour être prévenue de la suite!
Suite de la fiction à 30 com's, et 25 kiffs.
Je vous aime tous, merci de votre soutien!

A bientôt ! :)♥
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#Posté le mercredi 05 décembre 2012 12:15

Modifié le samedi 20 décembre 2014 06:17

Générique

Coucou les filles!
Aujourd'hui, Chama, une amie chère à moi, m'a créer un générique pour ma fiction, et je peux avouer qu'elle a complètement assurer ! A part la sale photo qu'elle m'a mis de Mr Lévana >< Non, il est plus beau Sébastien en vrai, il a pas cette tête bizarre ! >< xD Bref, allez le voir, il résume parfaitement l'histoire, bon, y a des petits moments importants qui ne sont pas marqués, mais en même temps je suis la seule à déjà connaître la site de la fic, Chama ne la connaît pas :d
 
Le lien ici : Clique!
 
 
Merci à tous :)
Avant de vous dire au revoir, je tiens à préciser que je poste le nouveau chapitre ce soir ! ^^
Bisous ♥

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#Posté le vendredi 07 décembre 2012 12:31

Modifié le samedi 20 décembre 2014 06:17

L'amitié, le plus beau des cadeaux...

L'amitié, le plus beau des cadeaux...
 
Le lendemain, je m'apprêtais à partir en cours, quand Lina m'appelai :

- Coucou ma puce ! Aujourd'hui, tu ne vas pas au collège à pied !! Ma mère m'emmène, on vient te chercher, alors sois prête à 7h50!
- D'accord, merci ma puce, c'est vrai qu'il commence à faire froid dehors !

Je me mis un dernier coup de brosse à cheveux , et un dernier trait de crayon, puis entendis klaxonner, je décida donc de prendre mon sac et de sortir.

Je me dépêchai de monter dans la voiture et dis bonjour à Lina et à sa mère.

- Alors Kathleen, tu vas mieux j'espère ? En tout cas si un jour ça ne va pas, tu viens nous voir, n'hésite pas, tu sais que c'est ta deuxième maison j'espère ! dit la mère de Lina.
- Oui, je sais, et je ne vous remercierais jamais de l'amour que vous me donnez tous !
- On est là pour ça ! me répondit Lina.

Nous discutâmes durant tout le trajet, et quand nous fûmes arriver devant le collège, Sylvie, la mère de Lina, nous déposa.

- A ce soir les filles!
- A ce soir Sylvie, dis-je.
- A ce soir maman!

Moi et Lina allâmes voir la bande ( Manu, Quentin, Rémi, Charline, Léa, etc...), et l'on parlait de la violente discute entre moi et Amandine:

- Elle n'a pas fait ça quand même ? demanda Charline.
- Si si, elle l'a fait ! répondis-je
- Je confirme, dis Lina.
- Je ne la croyais pas comme ça... renchérit Léa.
- Moi je m'en doutais un peu, j'la sentais pas cette fille, annonça Quentin.

Nous fûmes stopper par la sonnerie, annonçant le début des cours.

- Allez ma belle, je sais que tu aimes l'Art Plastique !! dit Lina en me poussant vers l'entrée de la salle.
- On donne quoi comme motif de retard ? demandais-je
- Le même qu'à chaque fois ? me répondit-elle
- C'est parti, on se fait pas grillées cette fois, hein ?
- T'inquiète pas ma belle, c'est moi qui parle parce que je connais ton talent de comédienne, dit-elle en se moquant de moi.
- Rigole, rigole, n'empêche que si tu foires, tu seras privée de câlins pendant 1 heure !
- Oh non mon dieu, pas ça ! T'inquiète je vais gérer, alors ! me dit Lina.
- Djobi ? m'adressais-je à Lina.
- Djoba ! répondit Lina.


Nous toquâmes à la porte de la salle R227, puis nous rentrâmes dans la salle après l'accord du professeur.

- Encore vous ? Quel est votre motif cette fois ?

Lina commença :

- Monsieur,veuillez nous excuser mais c'était très important. Depuis un moment je suis malade, et j'avais des nausées, mal de tête et tout le tralala donc je croyais être enceinte. Donc, j'ai acheté un test de grossesse, Kathleen m'a accompagné car je ne voulais pas être toute seule si le test était positif vous comprenez.... Mais fausse alerte, je ne le suis pas, donc désolé du retard.

Le prof eut l'air étonné, puis se tut.

 - T'es trop forte ma grosse ! lui dis-je
- Appelle-moi Dieu ! dit-elle en riant.
- Tu parles ouais, la déesse des conneries ?
- Exactement, répondit-elle en éclatant de rire.

Le sujet de l'heure était sur l'histoire des arts, le truc que je détestais le plus.
 

- Vous voyez, ce tableau de Léonard de Vinci ? C'est un des tableaux les plus célèbres au monde, grâce à toutes les histoires que les gens depuis l'époque où il a été peint ont racontés. On ne sait laquelle est la bonne, Léonard de Vinci était un menteur, même dans son journal intime, il écrivait des mensonges pour que personne ne sache rien de lui. Mona Lisa a eut le droit a plusieurs versions : peut-être était-elle un homme? Un travesti ? Une lesbienne? Une courtisane ? Peut-être était-ce Léonard lui-même déguisé en femme ? On ne l'a jamais su.
 

- Il peut pas faire un peu plus rapide, lui ? me demanda Lina.

- Tu le connais, toujours prêt à faire chier les élèves! Mais bon, ils vous nous interroger sur ça au brevet, alors autant écouter tout de suite pour que cela nous reste en tête ! lui répondis-je.
- Tu as raison.
 

Nous passâmes l'heure à écouter, ça n'était pas arriver depuis pas mal de temps, je vous l'avoue...
Quel soulagement quand la sonnerie sonna..

- Youhouh! cria Manu quand il sortit de la salle.
- Je n'aurais pas pu résister encore 5 minutes... poursuit Charline.
- C'était affreux ! dit Léa.
- Je confirme ! dit Kévin.

Je regardai mon emploi du temps, oui je sais, je ne le connaît pas encore par coeur, mais ça arrivera bien un jour !
Je vis qu'on allait tous en histoire, la matière que je redoutais le plus aujourd'hui....

- Lina, je me sens pas très bien, je vais à l'infirmerie...
-Ecoute ma belle, tu ne pourras pas l'éviter toute ta vie, c'est ton prof. Tu seras de toutes manière ou d'une autre obligée de lui parler au moins une fois avant la fin de l'année, alors autant que tout ça se règle tout de suite, me répondit-elle
- D'accord ...
 

Lina me prit par la main et me tira jusqu'à la salle de Mr. Lévana.
Il sortit de sa salle, regarda si les élèves étaient bien rangés, comme à la maternelle, puis se décida à nous faire rentrer. Il ne m'avait pas encore vu car nous étions tout au fond de la rangée, et j'appréhendais le moment où il me verrait.

Je lui dis bonjour d'une petite voix, sans le regarder, et lui me répondu également, avec une voix étrange. Je m'installai à côté de Lina, ma place habituelle.

- Tu as vu comme il t'a regardé ?
- Non, je ne l'ai pas regardé, je n'ai pas vu... répondis-je à Lina.
- Il t'a regardé comme si tu étais un ange, quelqu'un qu'on doit absolument protéger. Kathleen, s'il te plaît, il faut que tu fasses quelque chose...
- Mais quoi ?! Il ne m'aime pas, il veut jouer avec moi, c'est tout ! Comment un homme de 30 ans peut-il être amoureux d'une jeune fille de 16 ans ?  C'est impossible !
- Je croyais qu'impossible n'était pas dans ton vocabulaire ?

- Les filles, arrêtez de discutez et écoutez s'il vous plaît ! dit Mr Lévana.
-Ouais, c'est ça ! répondis-je.

- Tu as un problème, Kathleen ? dit Mr Lévana.
- Oui, c'est vous mon problème. répondis-je.

Il soupira, se retourna vers le tableau et continua d'écrire la leçon.

- Tu y a été un peu fort quand même là ! Il a l'air blessé...
- Il n'avait qu'à pas me donner de faux espoirs...

Lina soupira, et me laissa tranquille.

L'heure se passa dans le calme complet, les élèves ne parlaient que quand le prof posait des questions.
Nous partions quand Mr. Lévana m'appela :

- Kathleen, viens voir s'il te plaît je dois te parler.
- Plutôt mourir, vous rêvez !

Puis je partie, accompagnée de Lina.

- Je vais lui faire la misère, crois-moi, à ce salopard ! dis-je à Lina.
- Mais il ne t'a rien fait ! me répondit Lina.
- Si, il m'a brisé le coeur...

Manu, Kévin, Quentin, Charline et Léa nous attendais derrière la porte, pour partir ensemble en pause...

Il était 10h, et nous ne reprenions les cours qu'à 15h, donc nous décidâmes de sortir du collège pour trainer un peu et manger un bout.

- On fait quoi ? demanda Quentin.
- Ca vous dit un petit laser quest ? On n'est pas obligé de réservé pour celui à côté du plan d'eau, proposai-je
- Ah ouais, bonne idée !
 

Nous partîmes donc au laser quest, nous demandâmes une partie de 7 personnes.
Durant 2 heures, nous nous amusâmes comme des fous, mais il fut temps d'aller manger, donc nous sortîmes et nous dirigeâmes vers le macdo de la rue d'en face.
Nous prîmes une tonne de photos pour immortaliser l'instant, nous étions comme des fous, tout le monde nous regardait bizarrement, et nous nous en fichions, c'est notre jeunesse, alors soyons fous !
Nous eûmes finis de manger vers 13h30, donc il nous restait environ 1h30 de temps libre, nous décidâmes de nous rapprocher un peu du collège pour ne pas arriver trop en retard.
Nous nous assîmes sur un banc, donc imaginez le truc : 7 ados entassés les uns sur les autres, parce que le banc ne pouvait contenir que 3 personnes. Je vous laisse rire, mais pas trop, hein ?
C'était un des plus belles après-midi que je n'avais pas passé depuis longtemps ! La joie était au rendez-vous, et j'oubliais tous mes soucis de ces derniers jours !

Malheuresement, le temps s'écoulait très vite, et il fut l'heure d'aller en cours !
Il ne nous restait plus que 2 heures donc tout allait bien, de plus aujourd'hui nous avions maths, et anglais, donc tout allait bien !
 

Nous partîmes en direction de la salle E156, et nous rangeâmes devant la porte.

Je vis Mr Lévana passer juste devant moi, pour encore changer de salle sachant qu'il n'a pas de salle fixe.
Je le regardai intensément, et quand il m'aperçus je baissai directement les yeux, gênée. Il me fit un sourire timide que je lui rendis.
 
 
 
 

[ Du point de vue de Mr Lévana]
 

Je ne comprends plus rien.. Un jour, elle m'agresse, et un autre jour elle me sourit...Elle veut vraiment me faire craquer..
Non, c'est moi qui résistera, ce n'est pas moi qui craquera le premier. J'ai l'impression de me retrouver plusieurs années en arrière, adolescent, amoureux.
 
 
-------------------------------
Coucou tout le monde ! Que pensez-vous de ce nouveau chapitre? Vous aimez? Vous vous attendiez à ça ? Désolé pour le retard, mais hier j'ai fais de la fimo, donc voilà :/
Je vous ai également préparé le générique de la fiction, il est en article intro !
Suite de la fic à 30 kiff et 35 com's !
Que va t-il se passer ?
A bientôt ♥
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#Posté le samedi 08 décembre 2012 04:54

Modifié le samedi 20 décembre 2014 06:17

I'm lost, don't you understand?

 
I'm lost, don't you understand?

 
 
 
Nous étions en mathématiques, et j'étais assise, rêveuse. J'étais à deux doigts de partir dans le doux pays des rêves quand le prof me réveilla :
-Kathleen, répète ma question, s'il te plaît.
- Euh...
- Je le savais. Ecoute Kathleen, tu n'écoutes pas et après tu t'étonnes de ne pas réussir. Je sais que tu peux le faire, tu es loin d'être bête, tu es intelligente. Donc Amandine, répète la question pour elle s'il te plaît.

- Pff, bonne à rien faire ! Donc, comment s'appelle le nom de 10 puissance 100 ? dit Amandine.
- Humm... Gogole ! lui répondis-je, en lui souriant sadiquement.
Toute la classe, excepté Amandine et Suzanne éclata de rire.

Le professeur rigola:
- Non, Kathleen, ça n'est pas gogole, mais googole, quoique tu as un peu raison, me dit-il en me faisant un clin d'oeil.

Je rigolai, et lança un regard fier à Amandine.

Quand la sonnerie retentit, Lina se jeta sur moi:
- Grosse folle va ! Tu dis ça devant le prof ! me dis Lina en rigolant.
- Tu le sais très bien; quitte à m'faire gueuler dessus par les profs, je suis franche, lui répondis-je.
- Au fur et à mesure des années, je commence un peu à te connaître tout de même ! me dit-elle.
- Et heureusement !

Nous rigolâmes durant plusieurs minutes, sans raison. Mais franchement, nos petits délires incompréhensibles, c'est ce qui fait vivre notre amitié, ce qui nous fait sentir plus proches que jamais.

" Tanana, tanana, tanana , tanana "

Oups, je crois qu'on est légèrement en retard, étant donné que la deuxième sonnerie vient de retentir.

- Hum, c'est moi qui ai des hallucinations, ou ça vient de sonner ? me demanda Lina.
- Plutôt la deuxième solution. Quoique la première est aussi forte probable, dis-je en rigolant.
- On speed ? me demanda-t-elle encore.

- Quitte à être en retard, alors autant en profiter jusqu'au bout ! Petite partie, ça te dit ? Comme la dernière fois ?
- On va se faire tuer, Kathleen...

- On peut profiter de notre jeunesse, non ?
- Nouvelle excuse ?
- Tout à fait ! Allez, viens !
- C'est parti ! me dit-elle

Moi et Lina partirent doucement vers les différents extincteurs, accrochés aux 4 coins du couloirs. Un par un, nous lançâmes de la mousse partout, nous manquâmes plus d'une fois de nous casser la figure. Après ce désastre, nous nous dirigeâmes vers l'alarme incendie, et la firent sonner. Nous partîmes en courant, puis grimpâmes par dessus la grille du collège, et courus jusqu'au café le plus proche.

Toutes essouflées, et mortes de rire, nous commençâmes à discuter de nos petits exploits :
- C'était juste au top ! Depuis le temps qu'on avait pas fait de conneries, ça m'avait manqué ! me dis Lina.
- Et oui, et tout ça grâce à qui ? lui demandais-je
- Mais grâce à moi, voyons !
- Mais oui, c'est ça, dis-je en rigolant.
 

Nous commandâmes deux chocolats chaud, et attendîmes 17h pour pouvoir rejoindre la bande pour traîner un peu, comme autrefois.
Quand nous les vîmes, nous nous précipitâmes vers eux:

- Mon amouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuur, m'adressais-je à Lilian.
- Euh tu te sens bien ? me demanda-t-il.
- Non, je crois que le chocolat chaud l'a chouté. répondit Lina.
- Bref. Vous étiez où vous pendant l'anglais ? Nous, c'était cool, quelqu'un a fait sonné l'alarme incendie, du coup on a raté les cours ! Ce qui était moins cool c'était la mousse d'instincteur dans les couloirs, mais bon, on ne va pas se plaindre ! dis Charline.

- Huum, c'est-à-dire que... On était... dit Lina.
- Dans les bois ! succèdais-je.
- Oui, on faisait des cochonneries, renchérit-elle
- Vous êtes jaloux hein ? dis-je.

- Quelqu'un peut m'expliquer ce qui se passe ici ? demanda Quentin, qui venait tout juste d'arriver.
- Oh rien, c'est juste Kathleen et Lina qui viennent de nous annoncer qu'elles sont gwouines, et qu'elles ont fait des cochonneries dans les bois. -Narmol, quoi, dit Rémi.

Quentin nous regarda avec des yeux tout ronds.
- Mais non, on rigole ! Bon, pour répondre à votre question, en fait on était pas en cours parce que c'est nous qui avons pourris les couloirs, et qui avont fait sonner l'alarme, dit Lina.

- Alors c'est vous ! Je vous aimeeeeeeeeeeeeeeeeeee! dit Quentin.

Nous rigolâmes et passâmes toute la fin d'après-midi ensemble, à trainer.

Quand je vis 19h45 s'afficher sur mon portable, je dis :

- Désolé, je dois rentrer, ma grand-mère va s'inquiéter. Gros bisous sur votre fesse gauche, je vous aime mes poireaux! ♥ ♥
- A demain ! me répondit-ils tous.

Je rentrais à pied, dans le froid de l'hiver qui était réapparu depuis pas mal de temps déjà. Je mis à peu près une bonne vingtaine de minutes pour arriver chez moi.
- Salut ! Je suis rentré ! commençais-je.
- Mamie ? continuais-je.
- Mamie, tu es où ? Tu es là ?

Je commençais à avoir un peu peur, je fouillais toutes les moindres pièces de la maison quand je montais au grenier, et vis ma grand-mère, inconsciente, avec des albums photos de son mariage à côté d'elle.

- Mamie, mamiiie !!
Je me précipitai vers elle, et me penchai sur son corps inerte.

Je sentais bien sou poul et les battements de son coeur, donc j'étais soulagé mais j'appelai les pompiers.
Quelques minutes plus tard, il arrivèrent rapidement, et portèrent ma grand-mère sur un brancard.
 


[ Ellipse- lendemain matin]
 

J'avais passé une bonne partie de la soirée avec ma grand-mère. Elle s'était simplement évanouie suite à la fatigue, et au manque de vitamines.
Dans les environs de 20h, j'étais rentré chez moi, seule, et étais directement partie me coucher.

Je me préparai rapidement, comme un matin habituel. Mon premier cours était français, et je n'avais pas histoire aujourd'hui, malheureusement, je ne pourrais pas croisé son magnifique regard...
 

Quand j'arrivai au lycée, je partis en courant vers la case de ma classe car j'étais super en retard. Avec chance, la professeur venait seulement d'arriver.

- Coucou miss ! Qu'est-ce que tu as fais pour arriver en retard ? me chuchota Lina quand nous étions en cours..
- Je ne sais pas, j'étais dans mes pensées et je n'ai pas vu le temps passé...
- Taisez-vous les filles, s'il vous plaît !
 

Nous passâmes l'heure à parler des propositions subordonnées relatives, pour la 418974646676924ème fois. Quand tout à coup, la principale adjointe arriva, et dit :
- Mademoiselle Tellier, & Mademoiselle Janeson, dans mon bureau je vous prie.
Oups, je crois que ça va chauffer pour nous.
Adieu les amis, ma date de mort est signée, rédigée, tamponnez.

---------------------------
Alors tout le monde, comment trouvez-vous ce chapitre ?
Les petits délires entre amis apparaissent dans la fiction, ça vous plaît ?
Vous allez pouvoir découvrir chaque personne qui compose la "bande" de Kathleen!
A votre avis, qui a bien pu balancer pour Kathleen et Lina? ( Je précise que Mademoiselle Tellier, c'est Lina !)
Suite de la fiction à 30 com's et 30 kiffs !
A bientôt tout le monde !
♥


PS: Si quelqu'un est intéressé pour un relooking de blog, je peux lui faire! ♥
 
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#Posté le mardi 11 décembre 2012 15:28

Modifié le samedi 20 décembre 2014 06:17

Ses archives (30)

  • On se fout de nous! ven. 14 décembre 2012
  • « A quoi bon ne vivre que pour soi-même?» dim. 16 décembre 2012
  • «Ne vis pas pour que ta présence se remarque, mais pour que ton absence se ressente..» sam. 22 décembre 2012
  • « Les souvenirs reviennent à la surface. » lun. 31 décembre 2012
  • One shot lun. 07 janvier 2013
  • «Tout se cache derrière ce masque» dim. 13 janvier 2013
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